Webinar GSC x HDN Academy "Partir étudier aux Etats-Unis grâce au tennis"
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Mardi soir, les parents de certains élèves en tennis études à la HDN Academy ont participé à un webinar avec GSC (le partenaire de la HDN Academy qui envoie des jeunes après le BAC étudier aux Etats-Unis avec une bourse).
Pendant 2 heures, Marc Legris a expliqué les étapes avant le départ, le départ et la scolarité aux US. Jean-Karim, ancien élève de la HDN Academy qui est parti en août dernier étudier à Old Dominion, a partagé son expérience et répondu aux questions des parents.
Webinar GSC x HDN Academy "Partir étudier aux Etats-Unis grâce au tennis"
Marc Legris, travaille depuis 23 ans pour GSC, une société américaine spécialisée dans le placement des joueurs de tennis dans les universités américaines.
GSC est partenaire de la HDN Academy pour envoyer des jeunes poursuivre leurs études aux États-Unis tout en jouant au tennis.
Marc a étudié aux États-Unis de 1998 à 2001 grâce à GSC.
Classé -2/6, il avait commencé un cursus universitaire à Nantes en science éco, mais face aux difficultés pour concilier tennis et études en France, il a décidé de partir aux États-Unis, continuant à jouer au tennis, suivant des études de bon niveau et bénéficiant d’une bourse.
Objectif du webinar
L'objectif du webinar est de partager un maximum d'informations, d’accompagner les jeunes dans leur tennis études et de leur permettre de partir après le BAC.
Jean-Karim, 19 ans, classé à zéro, a quitté la HDN et France pour la Virginie en août 2024.
Après avoir obtenu son bac, il a décidé de passer une année en BTS pour mûrir et développer son jeu avant de partir aux États-Unis. En août, il a rejoint l’Old Dominion University, une expérience qu’il décrit comme fantastique.
À l’automne, il a intégré l’équipe et s’est entraîné intensivement, se levant à 5h30 du matin pour courir sur le terrain de football avec ses coéquipiers. Il a également participé à quelques tournois individuels.
Au printemps, la saison des rencontres par équipe a débuté, impliquant de nombreux déplacements. Jean-Karim a adoré cette période, découvrant de nombreuses villes américaines. L’équipe a réalisé une très bonne saison, terminant 56ème et remportant son tournoi de conférence. Cependant, ils ont été éliminés au premier tour des nationales par le Kentucky, une équipe classée 32e.
Jean-Karim a choisi le “Sport Management” comme Major.
Cette première année à l’étranger l’a aidé à grandir et à mûrir. S’installer dans un autre pays avec une culture différente peut être intimidant, mais il a eu la chance d’avoir des coéquipiers sympas. La présence de plusieurs francophones dans l’équipe a également contribué à apaiser ses craintes. Ses coéquipiers et son entraîneur marocain, qui parle français, l’ont soutenu.
Il se sent désormais plus autonome et son anglais s’est amélioré.
Jean-Karim: "Ce qui m’a le plus surpris, c’est l’importance accordée au sport. Le sport est très populaire aux États-Unis, notamment le football américain, avec ses grands stades et ses foules immenses. Dans le tennis, nous avons la chance d’avoir un physiothérapeute et un préparateur physique à notre disposition.Cependant, j’ai rencontré quelques difficultés avec l’anglais. Bien que j’aie réussi les tests, la pratique était plus difficile. J’avais du mal à comprendre les gens, mais avec le temps, j’ai réussi à m’améliorer. Malgré ces défis, j’ai réalisé une bonne freshman year. Mon niveau de tennis s’est rapidement amélioré.
J’ai bien joué en individuel, mais pendant les matchs en équipes au printemps, j’ai connu quelques moments de doute. Le rythme est soutenu et il y a beaucoup de matchs à jouer, mais mes entraîneurs m’ont aidé à surmonter ces difficultés et à terminer l’année en beauté. S’adapter aux études américaines peut être un défi, surtout pour les étudiants internationaux.
Les cours d’anglais peuvent être particulièrement difficiles, nécessitant beaucoup d’écriture et de rédaction d’essais. Au début, j’ai trouvé cela un peu compliqué, mais c’était principalement à cause de la langue. Avec le temps, j’ai réussi à m’adapter et à m’améliorer.
Un autre aspect des études américaines est le nombre de projets et de présentations à réaliser. Les effectifs de mes classes sont assez réduits, ce qui permet un bon suivi du professeur."
Marc: "Les étudiants sportifs sont soutenus par des tuteurs qui surveillent leurs notes et leur apportent une aide supplémentaire si nécessaire, en particulier en première année. Les notes sont cruciales pour les athlètes, car de mauvaises notes peuvent entraîner la perte de leur bourse et de leur place dans l’équipe. Il existe un accord moral entre les universités américaines et les parents des étudiants sportifs qui intègrent l’équipe. Cet accord stipule que l’étudiant sportif doit maintenir un certain niveau scolaire pour conserver sa bourse et sa place dans l’équipe."
Le ratio tennis-études
Pour avoir le bachelor, il faut valider 120 crédits. L’étudiant sportif a 4 ans pour avoir son bachelor (au contraire d’un étudiant américain qui peut le passer en autant de temps qu’il veut). Pendant ces 4 ans, l’athlète fait partie de l’équipe de tennis et il reçoit une bourse pour payer ses études. La journée est cadencée entre le sport et les études. Les études étant payantes aux US, les étudiants non sportifs travaillent pendant que les sportifs s’entraînent.
Jonas “Les jeunes qui partent aux US grandissent et gagnent en autonomie, ils mûrissent et prennent confiance en eux. Puis leur anglais s’améliore et ils se construisent étape par étape. Les débouchés après l’obtention du diplôme Bachelor pour les étudiants athlètes. Jean-Karim “après mon diplôme, j’aimerais me donner 2 ans pour évoluer en tant que joueur de tennis professionnel.”
Marc « Grâce à sa 1ere année de BTS en France, JK a déjà validé 1 an de son Bachelor.
Il peut donc valider son Bachelor après 3 ans aux US au lieu de 4 et commencer son Master tout en étant encore dans l'équpe de tennis en bourse sportive. Pour financer le Master, on peut devenir graduated assistant coach à la fin de notre éligibilité tennis. On continue à entraîner l'équipe et en contrepartie, la fac finance le Master. Mais c’est de plus en plus compliqué et de plus en plus rare et pas garanti.
Une autre option est de devenir graduated assistant professor, c’est-à-dire de tisser des liens avec des profs en relation avec leur filière scolaire et à ce moment-là, on peut devenir assistant de ces profs. Et avoir potentiellement une bourse pour financer le Master.
Entre le Bachelor et le Master, le jeune a le droit de rester aux US pendant 1 an pour trouver du travail.
La durée de ce programme varie d’un an à trois ans, selon la filière choisie.
Une fois le programme terminé, une grande partie des participants rentrent en France. Si vous avez fait des études d’ingénierie, vous pouvez ensuite poursuivre vos études en école d’ingénieurs.”
Les filières d’étude pour partir aux US
Certaines filières peuvent s’avérer plus complexes en raison des différences entre les systèmes éducatifs français et américain. Par exemple, si vous souhaitez étudier le droit, il est conseillé de faire une licence en France, puis de se spécialiser en droit américain aux États-Unis, car le droit américain n’a pas d’équivalent direct.
En ce qui concerne la médecine, il n’est pas recommandé d’étudier aux États-Unis en raison de l’absence d’équivalence directe. Au lieu de cela, vous pourriez envisager un cursus de sept ans aux États-Unis, qui est non seulement coûteux, mais ne garantit pas non plus un emploi à la fin.
Objectifs et priorites
Quels sont les objectifs du départ aux US?
Poursuivre des études supérieures
Acquérir une expérience professionnelle
Apprendre la langue
Découvrir la culture américaine tout en continuant à jouer au tennis
Un jeune peut passer le DE en France et partir ensuite aux US pour devenir bilingue. Chacun a son projet et utilise l’expérience américaine pour atteindre ses objectifs personnels. Vivre l’expérience permet de débloquer des choses et de modifier le projet de départ.
Pour les jeunes qui souhaitent se lancer dans une filière spécifique (météorologie, vétérinaire, …), il vaut mieux demander conseil à la Fac en France sur les équivalences, les échanges possibles entre les universités américaines.
Quelles que soient les filières choisies aux États Unis, il y a toujours un tronc commun et des options qui ouvrent le choix des études.
Le jeune peut aussi partir étudier un an aux US et revenir en France, réintégrer une filière et continuer ses études.
Le niveau de tennis
J.K. s’est préparé un an avant de partir aux États-Unis pour améliorer son classement de tennis. Le classement détermine le montant de la bourse qu’il reçoit. La concurrence est mondiale pour intégrer les universités américaines et bénéficier de bourses. Il est donc crucial de prendre le temps de bien se préparer et d’atteindre un niveau de tennis élevé pour partir dans les meilleures conditions.
Le système universitaire américain.
Les joueurs étudiants ont plusieurs options :
Il n’y a pas de bourse en NCAA Division III. I
ntégrer un Junior College (JUCO) est une option plus accessible pour les deux premières années, permettant de commencer l’expérience américaine, d’améliorer son niveau de tennis et de potentiellement passer en NCAA ou NJCAA.
Cependant, les NJCAA offrent moins de choix de bachelors, il faut donc tenir compte de ses études.
JK a été accepté dans une NCAA Division I. Son équipe a terminé l’année à la 56ème place du classement national. Le niveau de tennis de l’équipe varie de -15 à 0, avec les six meilleurs joueurs entre -15 et -2. L’équipe compte dix joueurs, dont six jouent régulièrement. Les bourses ne sont pas réparties équitablement au sein de l’équipe, et elles peuvent augmenter d’une année à l’autre en fonction des résultats personnels des joueurs.
Si on joue bien, la bourse s’améliore.
Le rôle de GSC est d’accompagner le candidat pour que leur projet colle à la réalité du terrain. Donc vous arrivez avec des ambitions scolaires, un niveau tennistique, et on va déterminer un budget ensemble. Voir si le projet est réalisable.
Dans certains cas, il y a un décalage entre ce que les gens espèrent et la réalité.
Le BTS
L’année de préparation avant de partir permet de préparer au mieux le candidat pour un départ dans les meilleures conditions. Le BTS leur permet de mettre le pied à l’étrier avant de partir.
Le BTS correspond à une année universitaire aux US. On choisit le BTS via le CNED, qui sert comme une passerelle pour intégrer une université américaine.
L’année de césure
Une année de césure est envisageable après le BAC, mais ça ferme les portes de la première division.
Grille classement tennis vs bourse et budget.
Le DE
Le DE, équivalent d’un bac+2 en France, correspond au niveau du bac aux États-Unis. Il permet d’intégrer la première année de BTS, puis de poursuivre ses études aux États-Unis. Cependant, le DE ne permet pas d’entrer directement aux États-Unis.
Le système américain fonctionne sur un système de crédits. Aux États-Unis, on ne double pas de classe, on valide des matières et on obtient son baccalauréat en accumulant des crédits.
Les tests pour partir aux US
Le baccalauréat ne suffit pas. Vous devez passer le test d’anglais TOEFL ou le Duolingo, ainsi que le SAT (qui comprend des épreuves de mathématiques et d’anglais). Le SAT est actuellement optionnel, mais il deviendra obligatoire à partir de 2026. Les étudiants sportifs n’ont pas les mêmes contraintes en terme de résultats aux examens d’entrée que les autres étudiants.
La préparation au SAT peut se faire via des livres, des applications, ou en suivant des cours dans des centres de préparation. La HDN Academy est en train de développer un programme de préparation TOEFL et SAT sur site.
La langue n’est pas un obstacle. Depuis 25 ans, GSC envoie de 30 à 40 joueurs aux États-Unis chaque année, où ils deviennent bilingues.
La validité du TOEFL est de 2 ans, tandis que le SAT n’a pas de date limite.
Le TOEFL et Duolingo proposent plusieurs sessions de passage chaque mois, tandis que le SAT a des dates fixes dans des centres d’examen désignés.
La blessure
Les sportifs ont des droits. Si la blessure est mineure, comme une entorse ou une opération, le joueur est maintenu dans l’équipe. En revanche, si la blessure est grave et empêche le joueur de pratiquer le sport à terme, il est retiré de l’équipe de tennis mais conserve sa bourse et est accompagné jusqu’à la fin de ses études. C’est un droit. Des bourses peuvent être réduites suite à de mauvais comportements du sportif.
Le prix des études aux US
Le prix pour les facs publiques dépend si l’étudiant est de l’état “in state” ou pas “out of state”, ce n’est pas le cas pour les Facs privées. Le fait d’être sportif étranger dans une équipe d’université publique lui donne le statut “ in state” donc une bourse indirecte.
Il existe également des bourses scolaires attribuées par les universités en fonction des résultats scolaires.
Le timing
Pour partir aux États-Unis en tant que sportif, il faut se préparer un an à l’avance, voire 18 mois. Cela dépend également de l’évolution sportive du jeune.
On préconise généralement de partir en août, car c’est la période où il y a beaucoup d’entraînement et de tournois individuels de préparation. L’intégration se fait en douceur, permettant au jeune de découvrir le campus, la langue et ses partenaires. Il a également le temps de faire face aux petits problèmes.
De janvier à mai, le rythme est plus effréné, avec plus de 25-30 matchs par équipe et de nombreux déplacements. 80 % des jeunes partent en août.
Le classement et les divisions
Une fille doit avoir un classement de 0 pour jouer en première division. Un garçon doit avoir un classement de 1/6 ou 0. Il y a plus de bourses disponibles pour les filles que pour les garçons. Une bourse à 100 % couvre le logement, la nourriture, les études et le tennis.
Seuls l’argent de poche et le billet d’avion sont à la charge des parents. Chaque année, GSC envoie 30 à 40 jeunes classés entre 15 et promo.
La plupart sont classés entre 2/6 et 1/6. La division II et le NJAA sont également d’excellents niveaux. La Division I n’est pas le seul choix.
Une université de Division I compte généralement entre 15 000 et 30 000 étudiants et propose une gamme complète de sports, y compris le football américain. En revanche, une université de Division II compte généralement entre 5 000 et 10 000 étudiants et propose moins de sports. Les athlètes peuvent toujours passer de division I à division II après leurs deux premières années. Leurs performances sportives leur permettront de faire bonifier leur projet.
L’équipe de tennis
Les entraîneurs composent leurs équipes en fonction de leurs besoins, en tenant compte de facteurs tels que le nombre de gauchers, de grands joueurs, et le style de jeu. Les présentations se font généralement via des vidéos lors des visites de campus, mais les joueurs ne peuvent pas participer à des matchs pendant ces visites. Cependant, les jeunes joueurs qui participent à des tournois aux États-Unis peuvent attirer l’attention des entraîneurs. Le classement du joueur en France lui permet de partir aux États-Unis. Ensuite, pendant la première année, c’est le classement des joueurs dans l’équipe qui détermine le niveau de bourse.